Spécialités: Radiothérapie
Sirtex Technology Pty Ltd MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions

Étude SHORT : étude randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie hypofractionnée pelvi-prostatique suivie d’un boost (radiothérapie externe stéréotaxique ou curiethérapie à haut débit de dose) chez des patients ayant un adénocarcinome de la prostate de risque intermédiaire défavorable ou de haut risque localisé. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente le 95% des cas de cancer de la prostate et il se développe à partir des cellules glandulaires qui produisent le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. Le traitement standard des adénocarcinomes de la prostate de haut risque se fait avec une radiothérapie externe pelvi-prostatique normofractionnée (aux doses standards) associée à une hormonothérapie concomitante et adjuvante pendant 3 ans. La radiothérapie administrée de façon hypofractionée (à doses supérieures en moins de séances) a montré dans des études précédentes pour autres types de cancer une amélioration du contrôle locorégional de la maladie avec moins de toxicités aiguës par rapport à une radiothérapie normofractionnée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une radiothérapie hypofractionnée pelvi-prostatique suivie d’un boost (radiothérapie externe stéréotaxique ou curiethérapie à haut débit de dose) chez des patients ayant un adénocarcinome de la prostate de risque intermédiaire défavorable ou de haut risque localisé. Lors de l’inclusion à l’étude, tous les patients auront une implantation de grains d’or et une analyse par imagerie par résonance magnétique de la prostate si elle n’est pas disponible à l’inclusion. Puis ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront un boost de curiethérapie à haut débit de dose en 1 séance, puis après 2 à 4 semaines ils recevront une radiothérapie externe en 5 séances au total avec 3 séance par semaine. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie externe en 5 séances associée à un boost de radiothérapie stéréotaxique avec 3 séance par semaine. Les patients seront évalués pour la toxicité 6 mois après la fin des traitements puis tous les 6 mois pendant 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude METCAP-1404 : Etude de phase 2 visant à étudier l’association de la metformine concomitante à un traitement néo-adjuvant de radiothérapie et de chimiothérapie (radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. [essai clos aux inclusions] Les cancers du rectum représentent à l’heure actuelle un problème de santé publique en termes de fréquence et de gravité. Ils se développement souvent en silence, sans provoquer de symptôme particulier et peuvent rester ainsi longtemps imperceptibles, d’où un diagnostic généralement tardif. Il y a donc intérêt à optimiser la prise en charge de ces cancers. L’objectif de cet essai est d’étudier l’association de la metformine, médicament historiquement antidiabétique oral, concomitante à un traitement par radiothérapie et chimiothérapie chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. La radiothérapie consiste à exposer les cellules cancéreuses d’une tumeur à des rayonnements qui empêchent leur multiplication et entrainent leur destruction. La chimiothérapie aura exactement le même but, à l’exception qu’il s’agit d’un traitement à base de médicaments. La radiochimiothérapie et la chirurgie sont les traitements standards du cancer colorectal, ils ne sont pas considérés comme expérimentaux. L’efficacité de ce protocole sera jugée après la chirurgie, par le taux de réponse histologique complète (absence de cellules tumorales) et il pourra ainsi en découler les bénéfices de l’association de la metformine à la radiothérapie néo-adjuvante dans le traitement des cancers du rectum localement avancés. Les patients éligibles à l’étude devront se soumettre à des bilans d’inclusion comprenant : - Un examen clinique et un examen cardiologique si nécessaire à pratiquer 2 semaines avant le début du traitement. - Des examens de laboratoires nécessitant une prise de sang 1 semaine avant le début du traitement. - Des examens paracliniques avec imagerie par résonance magnétique (IRM) du rectum, écho-endoscopie, scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) et coloscopie complète au minimum 3 semaines avant le début du traitement. Les patients recevront de la metformine, 2 fois par jour débutée 48h après le scanner de dosimétrie, puis 3 fois par jour à partir du 8ème jour et ce, jusqu’à 48h avant l’intervention chirurgicale. Associée à la metformine, les patients recevront une radiochimiothérapie à base de capécitabine 2 fois par jour, 5 jours sur 7, pendant les 5 semaines de radiothérapie à raison de 5 séances par semaine. L’intervention chirurgicale sera programmée 6 à 8 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Durant ce traitement, les patients subiront un examen clinique ainsi que des examens de laboratoires 1 fois par semaine. Trois semaines après la fin de la radiochimiothérapie et une semaine avant l’intervention chirurgicale, le patient se verra effectuer un nouvel examen clinique. Une IRM rectale sera effectuée 5 semaines avant la l’intervention. Un examen clinique complet avec appréciation de l’état général sera effectué 1 mois après l’intervention chirurgicale ainsi que tous les 3-4 mois. Le patient aura également une échographie abdominale tous les 3-4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans (peut être alternée par un scanner TAP), une radio du thorax tous les ans pendant 5 ans, une coloscopie à 3 ans puis le délai sera fonction de l’évolution de la pathologie.

Essai clos aux inclusions
Ipsen MAJ Il y a 6 ans

Étude D-FR-01072-001 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du 177lu-OPS201 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines positives aux récepteurs de la somatostatine. Les cellules neuroendocrines sont dispersées dans tout le corps. On les trouve dans la plupart des organes du corps, y compris dans le tube digestif, le pancréas, la thyroïde et les poumons. Elles reçoivent des signaux du système nerveux et y répondent en fabriquant et en sécrétant des hormones. Ces hormones contrôlent de nombreuses fonctions de l’organisme, comme la digestion et la respiration. Ces cellules neuroendocrines subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent entraîner la formation de tumeurs neuroendocrines. Le 177lu-OPS201 est un nouveau composé de radiothérapie capable de se lier à certains récepteurs spécifiques de la somatostatine présents à la surface des tumeurs neuroendocrines. Ce composé a montré de très bons résultats cliniques comme traitement de ces tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de la radiothérapie par 177lu-OPS201 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines positives aux récepteurs de la somatostatine. Les patients passeront un examen par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) et une scintigraphie. L’étude comprendra 2 parties. Dans la partie A, les patients recevront des injections de 177lu-OPS201. Le traitement sera répété toutes les 8 semaines (ou 10 ou 12 semaines, si les toxicités dues à la radiothérapie ne sont pas résolues au bout de 8 semaines) jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Si des toxicités limitant la dose se présentent chez > 33 % des patients, les patients restants ne recevront que 2 cures de 177lu-OPS201. Sinon, ils recevront la même quantité de 177lu-OPS201. Dans la partie B, les patients seront répartis en 8 cohortes. Ils recevront du 177lu-OPS201 à différentes doses qui dépendront des résultats de la partie A. Le traitement sera répété toutes les 8 semaines (ou 10 ou 12 semaine, si les toxicités dues à la radiothérapie ne sont pas résolues au bout de 8 semaines) jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement ou jusqu’à 5 cures, si les patients peuvent en retirer un bénéfice clinique. Tous les patients passeront une TDM ou IRM et seront suivis pendant 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IMMUQ : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’un traitement néo-adjuvant associé à un traitement de maintenance par immunothérapie anti-PD1 chez des patients ayant un mélanome muqueux cervico-facial opérable. Les mélanomes muqueux sont des tumeurs rares qui touchent la peau. La tumeur initialement localisée peut se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. La prise en charge actuelle repose sur une intervention chirurgicale visant à éliminer les zones cancéreuses, associée à une radiothérapie qui détruit les cellules cancéreuses par des rayons. L’utilisation de l’immunothérapie a montré des résultats prometteurs dans le traitement des mélanomes muqueux non opérables. Elle consiste à stimuler certaines cellules du système immunitaire pour les rendre plus efficaces et aptes à attaque et détruire les cellules cancéreuses. L’utilisation d’un traitement néo-adjuvant, qui consiste à administrer le traitement avant l’intervention chirurgicale ou la radiothérapie, permet d’en augmenter l’efficacité. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement néo-adjuvant associé à un traitement de maintenance par immunothérapie chez des patients ayant un mélanome muqueux cervico-facial opérable. Un examen clinique avec consultation ORL et une évaluation radiologique par scanner et imagerie par résonnance magnétique (IRM) seront réalisés avant tout traitement. Les patients recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines pendant 12 semaines pour un total de 4 injections, puis l’intervention chirurgicale sera réalisée 3 semaines après la dernière injection, au plus tôt à la semaine 10 et au plus tard à la semaine 13 (la 4ème injection pourra être annulée). Les patients recevront ensuite une radiothérapie. Un traitement de maintenance par pembrolizumab sera administré toutes les 3 semaines pendant une durée maximale de 1 an, un mois après la fin de la radiothérapie. Des prélèvements de tumeurs seront effectués avant et après l’intervention chirurgicale pour évaluer l’efficacité du traitement. Des prélèvements sanguins seront effectués avant le début du traitement, après 2 injections de pembrolizumab, après la seconde injection de pembrolizumab lors du traitement de maintenance et à la fin du traitement néo-adjuvant. Un examen clinique et radiologique par scanner et IRM sera évalué 2 semaines après la dernière injection. Les patients seront suivis tous les mois durant 6 mois, puis tous les 3 mois durant 1 an et demi. Une IRM sera réalisée tous les 3 mois pendant 2 ans et un scanner une fois par an.

Essai ouvert aux inclusions